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  • Indication

    • Il s’agit d’un développement exagéré des seins chez l’homme.
    • Dans certains cas l’atteinte peut être unilatérale.
    • Elle est responsable d’une gêne psychologique évidente et souvent dès l’adolescence.
    • Les causes sont multiples : médicamenteuses, hormonales, mais en premier lieu il faut éliminer un cancer du testicule d’autant que le patient est jeune et qu’elle est unilatérale.
    • Au vrai sens du terme, c’est la glande mammaire qui augmente de volume, mais on en rapproche l’adipomastie ou pseudo gynécomastie où c’est en fait de la graisse qui vient se loger à ce niveau et l’obésité en est la principale cause. Elle peut même persister après amaigrissement.
    • Parfois le bilan morphologique (une échographie est suffisante) montre à la fois de la glande et de la graisse : on parle de gynécomastie mixte.
    • En cas de bilan négatif, on dit qu’elle est idiopathique, et accessible à une intervention chirurgicale.
    • Toute gynécomastie ou adipomastie gênante et donc le bilan étiologique est négatif
    • Une échographie peut être prescrite en cas de doute clinique sur sa composition.
    • Il est préférable d’attendre la fin de la puberté.
  • Principes

    • En cas de composé graisseux, une liposuccion est nécessaire et suffisante sauf en cas de composante glandulaire qui impose son exérèse.

      L’incision se fait au mieux sur le bord externe de l’aréole entrainant une cicatrice très discrète.

      La glande est enlevée dans sa quasi-totalité, car il faut toujours en laisser une petite lame derrière le téton pour éviter son invagination.

      Dans les cas extrêmes, où il y a une quantité de peau importante à retirer, une vraie plastie mammaire est indiquée : la cicatrice est en « oméga ».

  • Suites

    • Les douleurs sont étonnamment très modestes voire nulles.
    • Par contre les douleurs préexistantes disparaissent en 24 à 48 h
    • Une anesthésie de l’aréole est classique mais transitoire d’un à 3 mois
    • De petits soucis de cicatrisation sont classiques aux points de jonction
    • Un arrêt de travail de 5 à 10 J est préconisé et peut aller jusqu’à un mois en cas de gynécomastie
    • Port d’un vêtement compressif « boléro » prescrit un mois
    • Arrêt du sport d’un mois
  • Risques et complications

    • Phlébite et maladie thrombo-embolique en cas de facteurs de risque :  tabac, maladie génétique, surpoids et   donc prévention systématique par port de bas de contention et injection d’anticoagulants pendant 10 jours sauf chez l’adolescent.
    • Souffrance cutanée pouvant aller jusqu’à la nécrose : quasi obligatoire en cas de tabagisme donc l’arrêt du tabac est obligatoire un mois avant et un mois après intervention

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