loader image

Il s’agit d’une intervention qui n’a cessé d’évoluer depuis presque 100 ans. A un autre niveau, j’ai aussi vécu cette évolution. J’ai été formé au lifting biplan, techniquement complexe, par le Dr Vladimir MITZ qui avait découvert le SMAS (Système, Musculo-Aponévrotique Superficiel de la face et du cou), véritable tissu de soutien de la région. Aujourd’hui ma technique respecte mon maitre et le traitement SMAS, mais avec un décollement cutané bien moins étendu. Les suites beaucoup plus simples permettent généralement une hospitalisation en ambulatoire et une éviction sociale très courte. Rejoignant celles de la pionnière du lifting, Suzanne Noël, qui en 1920 prenait le thé avec ses patientes immédiatement après l’intervention.

Les patientes sont de plus en plus nombreuses à nous demander un rajeunissement « naturel » qui leur fasse retrouver leur visage plus jeune et non celui d’une autre même rajeunie.

Les phénomènes de vieillissement du visage peuvent intéresser tous les tissus en présence : la peau, les muscles, et la graisse qui sont tous imbriqués les unes dans les autres.

Ces disgrâces peuvent être globales, des tempes jusqu’au cou et le lifting cervico-facial est la technique la plus efficace

Parfois le vieillissement est plus centré sur une zone, à savoir le front, les tempes, les joues, les bajoues ou juste le cou. Nous disposons actuellement de liftings segmentaires : lifting frontal, lifting temporal, médio facial ou mini-lifting, ou cervical pur.

L’aspect des paupières n’est pas corrigé, c’est pourquoi une blépharoplastie est souvent associée

Au sujet de la graisse, l’attitude est simple en cas de surcharge localisée (joues, cou) une liposuccion est réalisée, à l’inverse en cas de perte de volume un lipofiling est associé (pommettes, joues, front)

Pour les rides très superficielles, par exemple autour de la bouche, un traitement de surface par PLASMAGE viendra parfaire le résultat.

LE LIFTING CERVICO FACIAL : « retrouver l’ovale du visage »

  • Indication

    • Affaissement et relâchement de la peau et des muscles du visage des tempes jusqu’au cou.
    • Intéressant les sourcils, les joues, avec l’apparition de bajoues.
    • Les rides profondes, et les plis naturels sont plus marqués (sillons nasogéniens, plis d’amertume)
    • « Cordes cervicales » dues au relâchement des muscles peauciers du cou.
    • Insuffisance de tissu graisseux (visage émacié) ou surcharge comme dans le double menton.
    • Homme ou femme à partir de 45 ans.
  • Principes

    • L’incision part de sous la patte chevelue ou dans les cheveux au niveau de la tempe, passe devant l’oreille, possiblement à l’intérieur du tragus, rejoint le pli rétro auriculaire pour finir dans la nuque là encore soit dans ou raz des cheveux.
    • Chez l’homme, il y a quelques particularités en raison du déplacement des zones pileuses et des zones chevelues possiblement moins denses.
    • Le décollement de la peau est effectué sur quelques centimètres sur la face et le cou et peut intéresser la zone de la pommette quand elle doit être remontée : c’est le temps dit de « french -lift »
    • Les muscles profonds (SMAS et peauciers du cou) sont retendus par plicature.
    • La peau est ensuite redrapée avec le moins de tension possible.
    • Une liposuccion cervicale peut être réalisée et ainsi recueillir la meilleure graisse pour un lipofiling si besoin (pommettes, tempes, cernes). Dans les autres cas, la graisse peut être prélevée sur n’importe quelle zone du corps.
    • Les cicatrices sont en principes complètement dissimulées et correspondent aux incisions réalisées.
  • Suites

    • Ecchymoses, œdèmes et une sensation de tension sont classiques et disparaissent en 10 j ils sont minimisés voire évités grâce au traitement homéopathique prescrit avant et après l’intervention.
    • Perte de sensibilité cutanée transitoire possible et les sensations tactiles au niveau du visage ne reviennent vraiment qu’après 3 mois.
    • Un shampoing est indiqué dès le lendemain à l’ablation du pansement
    • Ambulatoire possible
  • Risques et complications

    • Hématome dans l’espace de décollement nécessitant un drainage chirurgical.
    • Une infection est exceptionnelle.
    • La lésion d’une branche du nerf faciale, peut entraîner une paralysie faciale transitoire dont les signes régressent spontanément en quelques mois. Il s’agit souvent de la branche frontale avec impossibilité de fermer l’œil.
    • La grande paralysie faciale ne peut plus se rencontrer avec cette nouvelle technique en l’absence de décollement extensif et du SMAS.
    • Souffrance cutanée pouvant aller jusqu’à la nécrose : quasi obligatoire en cas de tabagisme donc l’arrêt du tabac est obligatoire un mois avant et un mois après intervention
    • Des cicatrices hypertrophiques, d’apparition et d’évolution imprévisibles, peuvent venir ternir le résultat esthétique, mais sont accessibles à des traitements locaux spécifiques.

Le lifting frontal

  • Il vise à éliminer les rides horizontales sur le front et les rides verticales entre les sourcils ou « rides du lion «, à relever les sourcils et les paupières supérieures.
  • L’incision se fait au plus près de la racine des cheveux.
  • Le muscle frontal est fragilisé sur sa face antérieure pour le fragiliser, car c’est sa contraction qui provoque l’apparition des rides.
  • La peau est ensuite redrapée sans tension et la cicatrice dissimulée au niveau de la ligne d’implantation des cheveux.

Le lifting temporal ou « lifting mannequin » ou simplement « pinces »

  • Le principe est très simple il vise à donner un regard avec des yeux en amandes
  • On parle maintenant de « fox-eyes »
  • L’incision est complètement intra capillaire, la région temporale est décollée, la zone de la patte d’oie retendue, et l’angle externe de l’œil est remonté

Le lifting medio-facial ou « mini-lifting »

  • C’est la composante faciale du lifting cervico-facial. Il conserve tous les gestes de la partie antérieure de la face, le cou est peu voire non décollé.
  • La cicatrice part de la tempe, mais ira au plus loin au sommet du sillon rétroauriculaire sans aller sur la nuque.

Le lifting cervical

  • C’est le complément du précédent. Le décollement est avant tout cervical et les muscles peauciers du cou sont retendus.
  • La lipoaspiration complémentaire trouve ici sa meilleure indication en cas de double menton.
  • Lorsque les cordes musculaires sont très visibles ou l’excès de peau cervical trop important (cou de dindon) on peut proposer une technique plus avancée la « plastysmaplastie »
  • Plicature du muscle platysma, technique plus avancée qui permet de corriger le relâchement musculaire du cou en resserrant le muscle platysma.  Chez la femme l’incision horizontale se situe sous le menton.
  • Chez l’homme, la présence de la barbe autorise de proposer une cicatrice antérieure, et ainsi une possible résection cutanée importante.
  • L’incision à une forme de poisson d’où le nom de « Fish lifting » !

Le lifting de la lèvre supérieure : « Lip-lift »

  • On observe au niveau de la lèvre blanche (zone entre la base du nez et la lèvre rouge) un relâchement tissulaire, ayant pour conséquences son allongement et sa chute vers le bas.   La lèvre a globalement un aspect mince, pincé, moins charnu, avec une lèvre rouge moins proéminente et des dents supérieures moins exposées au moment du sourire.
  • Le principe est d’enlever un petit segment cutané sous la base du nez.
  • La cicatrice est très discrète, voire invisible, car elle est aisément placée dans le pli sous narinaire.
  • En cas de ridules associées, un traitement par PLASMAGE peut être réalisé, de même qu’une augmentation de volume si souhaitée.

Des questions ?

Si vous souhaitez nous appeler : 01.47.55.16.17 ou utilisez le formulaire de contact ci-dessous :