Indication
- Relâchement de la face interne des cuisses plus ou moins stéatomerie (amas de graisse) associée.
- Dans les cas où le frottement des cuisses peut être gênant à la marche ou dans certaines pratiques sportives
- Vieillissement ou suite d’amaigrissement.
- Une entente préalable peut être faite auprès de la sécurité sociale qui peut, sous certaines conditions, prendre une partie des frais dans les séquelles d’obésité après chirurgie bariatrique.
- Seul le médecin-conseil est décisionnaire.
Principes
- Supprimer l’excès de peau, redraper l’étui cutané restant, et réaliser une suture sans tension.
- On distingue les relâchements du 1/3 supérieur, et ceux plus important pouvant intéresser toute la hauteur de la cuisse de l’aine au genou.
- 1-Technique à cicatrice inguinale (horizontale)
- En cas de relâchement supérieur, on le considère comme horizontal.
- Il se traite en tirant la peau vers le haut : « on remonte le pantalon »
- La cicatrice est schématiquement horizontale, suit le pli de l’aine, le sillon périnéal pour se finir dans le pli fessier.
- La traction étant verticale, et pour éviter que la cicatrice ne redescende, la peau est fixée en profondeur au ligament du haut de la cuisse.
- 2-Technique à cicatrice verticale
- Le relâchement cutané est plus large et descend plus bas
- Il se traite comme « on rétrécit un pantalon »
- L’excès de peau est enlevé tout le long de la face interne de la cuisse, puis on redrape l’étui cutané restant, et on réalise une suture sans tension qui sera placée au mieux au milieu de la gouttière intermusculaire.
- La cicatrice est donc verticale et doit suivre au mieux les lignes de coutures des vêtements.
- En cas de stéatomerie une liposuccion est associée et sera au mieux circulaire.
Suites
- Ecchymoses et œdème possibles de 10 à 20 j
- Les douleurs sont modestes et accessibles aux antalgiques simples
- Vous ne pouvez bénéficier d’un arrêt de travail en chirurgie esthétique, mais un repos de 2 à 6 j est préconisé.
- Ambulatoire possible.
- Arrêt du sport d’un mois.
- Le port de vêtement compressif est impératif.
- La position assise ne doit pas excéder 90 degrés les premiers jours suivants l’intervention.
Risques et complications
- Hématome et infection sont possibles, mais restent rares
- Un écoulement lymphatique peut survenir et s’il se complique d’un épanchement, une ou plusieurs ponctions seront alors nécessaires.
- La principale complication est la souffrance cutanée pouvant aller jusqu’à la nécrose : quasi obligatoire en cas de tabagisme donc l’arrêt du tabac est obligatoire un mois avant et un mois après intervention.
Résultats
Certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainsi que des personnes non averties
Des questions ?
Si vous souhaitez nous appeler : 01.47.55.16.17 ou utilisez le formulaire de contact ci-dessous :