Un point pratique s’impose sur la fameuse « prise en charge » financière qui n’en a que le nom. Les réparations pariétales (diastasis, hernie, éventration), les ventres cicatriciels ainsi que les « tabliers » de peau qui recouvrent complètement le pubis (l’affaissement est le critère et non le nombre de kg perdus) sont considérés comme chirurgie réparatrice et donnent lieu à un règlement des frais d’hospitalisation par la CPAM (règlement directement à la clinique).
Dans les cas incertains, l’avis du médecin-conseil de la CPAM peut être demandé par entente préalable, et lui seul peut décider s’il s’agit ou non de chirurgie réparatrice.
Dans tous les autres cas , il s’agit de chirurgie esthétique : tout est alors à la charge des patients (frais d’hospitalisation, frais de bloc opératoire, honoraires de l’anesthésiste, honoraires du chirurgien).
Il faut savoir que le nombre de grossesses ou de césariennes, le poids perdu ou le retentissement psychologique n’ont aucune importance selon le code de la Sécurité sociale ; les praticiens n’ont aucune influence sur la décision du médecin-conseil qui est seul décisionnaire.