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La chirurgie de la silhouette

La réponse chirurgicale apportée est avant tout basée sur la liposuccion. Mais, quelle que soit la qualité du travail, le résultat de l’intervention devra être entretenu par une activité physique régulière (marche, fitness, natation…et même la montée des escaliers) associée à une hygiène alimentaire indispensable.

Une fois les zones de stockage primaires vidées (définies génétiquement), rien n’empêche le corps si on lui demande de faire des stocks dans des zones secondaires différentes.

Le secret est donc de ne pas faire de « réserves » et/ou de les brûler dès le début de leur formation.

Ce préambule était à mon sens plus que nécessaire, et c’est à ces conditions que la liposuccion peut être envisagée à juste titre comme une intervention « starter » plutôt qu’une intervention « joker » source de déception.

La lipoaspiration a constitué un tournant historique dans l’évolution de la chirurgie plastique et esthétique en permettant l’extraction des amas graisseux localisés sous la peau.

Il se trouve que j’ai eu le privilège de côtoyer l’inventeur de la technique le Dr Y.G Illouz à la clinique Spontini à Paris lors de mes débuts en activité libérale en 1998. Il a eu la gentillesse de m’enseigner les grands principes de la liposuccion et aussi toutes les astuces. Et bien il se trouve qu’ils sont toujours d’actualité, ce sont juste les moyens techniques qui ont évolué. Les principes toujours en vigueur sont

La technique tumescente avec infiltration première de toutes les zones qui permet une liquéfaction de la graisse et donc une meilleure aspiration tout en minimisant les saignements.

Toutes les zones du corps sont maintenant accessibles et il ne persiste que quelques zones taboues ou réfractaires.  Le geste peut être superficiel, mais aussi circulaire.

L’important est ce qu’on laisse et non ce qu’on enlève.

 La rétraction cutanée : « pierre angulaire de la liposuccion »

La liposuccion entraine une rétraction cutanée physiologique, mais il est important de toujours la compléter par un geste associé afin de la générer, traiter les capitons et éviter les fameuses vagues.

C’est réalisé de façon classique et systématique avec un geste simple appelé « canulage ».

Les nouveaux appareils MORPEUS et BODYTITE basés sur la radiofréquence permettent de façon significative cette rétraction et ainsi d’étendre les indications classiques et de parfaire de façon très intéressante les résultats. On parle de liposuccion HD.

En associant plusieurs zones, elle se doit d’être « sculpturante » d’où le terme de « liposculpture ».

« C’est la haute couture du corps : on doit faire du sur mesure ! »

Le costume de peau devient trop grand, il faut le remettre à taille. Le chirurgien endosse celui de véritable tailleur, en adoptant les mêmes principes que les grands couturiers.  Il faut rétrécir les manches et le pantalon. Au   niveau des membres, certaines des sutures se doivent de suivre les mêmes lignes que les coutures de vêtements.  Plus la peau restante sera plus on peut se permettre de parler de « sur mesure »

Au niveau de la face interne des bras et des cuisses, la peau est très fine, son élasticité est fragile.

Elle est donc rapidement dégradée par le vieillissement naturel, mais principalement dans les suites d’amaigrissements.

La demande est actuellement très forte dans les séquelles d’obésité après chirurgie bariatrique et les deux zones peuvent dans certaines conditions être traitées dans le même temps opératoire.

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